Les SCIENTIFIQUES ont longtemps cru que l’Univers était plat, mais une étude récente suggère que l’espace est courbé et hermétique, comme une sphère gonflable.
De nouvelles recherches sur les données du fond diffus cosmologique des hyperfréquences – l’écho du Big Bang – suggèrent que la gravité déforme les hyperfréquences. Ces études indiquent que nous vivons dans un univers fermé, ce qui signifie que si vous voyagez assez loin dans l’espace, vous reviendriez à votre point de départ.
Un article publié dans Nature Astronomy confirme la présence d’une
« lentille gravitationnelle » dans le fond diffus cosmologique, ce qui suggère sa courbure dans les micro-ondes.
Le fond diffus cosmologique est la plus ancienne substance de l’Univers et se compose de lumière ambiante micro-ondes.
L’étude dit : « Un Univers fermé peut fournir une explication physique de cet effet, les spectres de fond des micro-ondes cosmiques de Planck préférant maintenant une courbure positive à un niveau de confiance supérieur à 99 %. »
On pense que ces résultats contredisent des années de savoir conventionnel et d’autres études fondées sur le même ensemble de données de base sur les micro-ondes cosmiques.
Les auteurs ont ajouté que la théorie de l’univers plat peut « masquer une crise cosmologique où les propriétés disparates observées de l’Univers semblent être mutuellement
incohérentes ».
Le professeur Alessandro Melchiorri, cosmologiste à l’Université Sapienza de Rome impliqué dans l’étude, a révélé que le modèle de l’univers fermé poserait des problèmes pour la physique.
Il a dit à Live Science : « Je ne veux pas dire que je crois en un univers fermé. »
« Je suis un peu plus neutre. Je dirais, attendons les données et ce que les nouvelles données diront. »
« Ce que je crois, c’est qu’il y a un écart maintenant, qu’il faut faire attention et essayer de trouver ce qui produit cet écart. »
Bien que la version 2018 de Plant Legacy confirme la théorie de l’univers hermétique avec une précision de 99,8 %, les scientifiques ont noté que « des mesures futures sont nécessaires pour clarifier si les discordances observées sont dues à une systématique non détectée, à une nouvelle physique ou simplement à des fluctuations statistiques ».
Ces résultats arrivent juste un mois après que de nouveaux calculs ont suggéré que l’Univers pourrait être quelques milliards d’années plus jeune que prévu.
L’Univers pourrait être encore plus jeune que ne l’ont estimé deux autres calculs publiés plus tôt cette année qui ont réduit son âge de centaines de millions d’années.
Les énormes variations dans les estimations des scientifiques – même ce nouveau calcul pourrait être décalé de plusieurs milliards d’années – reflètent différentes approches du problème de la compréhension de l’âge réel de l’espace.
L’âge généralement accepté de l’Univers est de 13,7 milliards d’années, basé sur une constante de Hubble de 70.
Cependant, le Dr Inh Jee, de l’Institut Max Planck, auteur principal de l’étude publiée jeudi dans la revue Science, et son équipe ont établi une constante de Hubble de 82,4, ce qui situe l’âge de l’Univers à 11,4 milliards d’années.
M. Jee a utilisé un concept appelé lentille gravitationnelle – où la gravité déforme la lumière et rapproche les objets éloignés les uns des autres.
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