Stéphane ALLIX : "Extraterretres : L'Enquête"

 

La science est en pleine révolution. De l’astrophysique à la psychiatrie en passant par la neurologie et la physique quantique, elle révèle les limites de notre perception de la réalité. Chaque jour, de nouvelles découvertes viennent balayer certaines de nos certitudes. Intrigué par ces bouleversements, l’ancien reporter de guerre et journaliste d’investigation Stéphane Allix est allé à la rencontre de ceux qui affirment avoir vu des ovnis ou être en contact avec des « entités non humaines ». Il examine ici leurs récits à la lumière des changements qui secouent la recherche scientifique et commencent à affecter notre vision du monde. Il nous fait également découvrir les travaux de John E. Mack sur les récits de « rencontres extraterrestres ». Les analyses de ce professeur de psychiatrie de l’université de Harvard établissent clairement que la plupart des témoins ne souffrent d’aucune pathologie mentale mais que leurs expériences présentent, au contraire, les caractéristiques physiologiques de traumatismes réels. Résultat de trois années de recherches, cette enquête inédite et troublante nous confronte à un phénomène incontestable, et pourtant encore largement controversé.

 

1ère Partie :

 

1.  Deux yeux de loup.

 

2.  L’entrevue.

 

3.  La naissance de notre univers.

 

4.  Il existe d’autres Terres

 

5.  Vie intelligente.

 

6.  Première surprise.

 

7.  « Je sais très bien ce que j’ai vu ».

 

8.  Des lumières dans le ciel.

 

9.  « Ça nous a laissés sur place ».

 

10. Un comportement intelligent.

 

11. Les enfants de Galilée.

 

12. Solaris

 

13. Voir sans les yeux.

 

14. Les images visuelles.

 

15. Voir ne tombe pas sous le sens.

 

16. Apprendre à voir un ovni.

 

17. Contacts.

 

2ème Partie :

 

1.   Enlevés ?

 

2.   Un éminent psychiatre de Harvard.

 

3.   Rencontre avec John Mack.

 

4.   Karin.

 

5.   « Rencontres extraterrestres » à Harvard.

 

6.   Une émotion insoutenable.

 

7.   Les êtres.

 

8.   Les mêmes créatures partout dans le monde.

 

9.   La nuit sera calme.

 

10. Randy.

 

11. Missing time.

 

12. Choc ontologique.

 

13. Du cosmos à l’infiniment petit.

 

14. Ondes et énergie : la révolution.

 

15. L’expansion du petit poisson rouge.

 

16. Un don d’ubiquité.

 

17. Non-localité.

 

18. Les mondes invisibles.

 

19. Budd Hopkins.

 

20. Implants.

 

21. Le cauchemar de Danny et de Jake.

 

22. Confirmation.

 

23. Danny.

 

24. Le psychiatre de l’hôpital.

 

25. Will.

 

26. Derrière le voile.

 

27. Une autre histoire.

 

Autour de nous, quantité d’événements inexpliqués se produisent. Ces expériences, qualifiées de surnaturelles, sont rapportées en toute bonne foi par de très nombreux témoins. Depuis plusieurs années, des scientifiques, physiciens, biologistes, neurologues et psychiatres, étudient ces sujets, proposent des hypothèses et tentent de les expliquer.

 

Stéphane Allix, dont l’expertise est reconnue et appréciée des scientifiques, applique des méthodes d’enquêtes rigoureuses au domaine de l’inexpliqué, qui jusqu’alors, n’était pas toujours abordé avec sérieux.

 

Cette expérience correspond à l’impression d’avoir été « enlevé » par des extraterrestres. Au-delà de son caractère particulièrement original, des milliers de personnes pensent avoir vécu une telle expérience, en particulier aux États-Unis.

 

On peut remarquer un certain nombre d’étapes caractéristiques et récurrentes dans les expériences d’abduction. Celles-ci se caractérisent tout d’abord par la « capture », qui se produit le plus souvent durant la nuit, et lors de laquelle la personne a l’impression d’être « enlevée » par des extraterrestres. Vient ensuite une phase d’examens physique et psychologique, qui peut s’avérer particulièrement désagréable, traumatisante. On remarque alors souvent un « tour », une « visite dépaysante » et une « théophanie » (réception d’un message religieux ou spirituel). L’abduction se termine généralement par une phase de « retour » et des « conséquences » qui peuvent être aussi bien d’ordre physique (marques sur le corps et troubles psychosomatiques) que psychologique (stress post-traumatique). Ce dernier aspect rend ces expériences particulièrement intrigantes étant donné que de récents travaux de recherche ont démontré que les personnes concernées manifestent des symptômes et des signes physiques de stress post-traumatique identiques à ceux occasionnés par des traumatismes classiques.

 

Les abductions se produisent le plus souvent à l’heure du coucher ou durant le sommeil. Elles sont fréquemment décrites sous la forme d’un rêve au contenu inhabituel. Les détails de ces expériences émergent parfois durant des sessions d’hypnose pratiquées après coup pour retrouver des aspects présumés cachés d’une expérience partiellement remémorée.

 

L’expérience d’abduction est complexe et encore relativement mal comprise. Certains facteurs psychologiques comme la tendance aux faux-souvenirs, l’hypnotisabilité, la paralysie du sommeil ou encore la tendance à l’imaginaire ont pu être reliés aux expériences d’abduction. En outre, certains parallèles entre les récits de sciences fictions et les abductions ont également été proposés, ainsi que l’influence possible de l’état hypnotique dans la création de faux souvenirs. Le travail clinique auprès des personnes rapportant ce type d’expérience consiste notamment à les aider à en élaborer les aspects potentiellement traumatiques et fascinants.

C’est à Ruwa, au Zimbabwe que se trouve l’école de Arial, située à 20 kilomètres de la capitale Harare. Comme à l’ordinaire, ce 16 septembre 1994, les enfants jouent dans la cour d’école tandis que les professeurs profitent de la pause pour tenir un conseil dans la salle de réunion. 

Le jeu des enfants est interrompu quand une soucoupe volante se pose près de la zone de récréation pour y débarquer d’étranges humanoïdes. 

 

Le vendredi 16 septembre 1994, à Ruwa (Zimbabwe), 62 élèves (8-12 ans, avec une forte mixité blanche, noire et asiatique) jouent dans la cour de l’école élémentaire privée d’Ariel tandis que les professeurs profitent de la pause pour tenir un conseil dans la salle de réunion.

 

Les plus âgés (entre 11 et 12 ans) surveillent les plus jeunes (entre 5 et 10 ans) lorsque ces derniers s’aventurent en dehors du périmètre de l’école attirés par des flashs de lumières et un son aigü. Ce terrain est interdit aux enfants à cause de la présence de serpents dans les hautes herbes. Les petits enfants de 5-7 ans sont alors très apeurés et crient au secours. Les plus âgés se précipitent pour ramener les plus jeunes en demandant la raison de cette panique : Il vient nous dévorer ! Ils découvrent alors la raison de cette effervescence : une grosse « soucoupe volante » semblant suivre les poteaux électriques et 4 plus petites. Les phénomènes se posent près de la zone de récréation. Un être est observé. Ce n’était pas un humain. Je ne sais pas ce que c’était, mais il avait une grosse tête et de gros yeux noirs et portait une combinaison noire, se rappelle une élève. Il a de longs poils sur les joues et de longs cheveux. Je pensais d’abord que c’était le jardinier puis je me suis dis : c’est un extraterrestre. Le petit être (environ 1 m de hauteur) est apparu au-dessus de l’objet. Elle a marché en sautillant à travers le terrain accidenté, a vu les enfants et a disparu. Celui-ci, ou bien un autre, est réapparu à l’arrière de l’objet.

 

Des élèves effrayés se précipitent dans la salle de réunion pour avertir les adultes tandis que les plus vaillants observent l’évènement. Dans la salle de réunion, les adultes pour qui les détails paraissent fantasques ne prennent pas la peine d’aller voir ce qui se passe :

 

« On était en pleine réunion. Aucun enseignant n’a aperçu quoi que soit. Quelques élèves ont pris des collègues à parti pour leur signaler cette étrange présence. Mais nous n’y avons pas prêté attention. J’ai commencé à prendre l’affaire au sérieux quand des parents d’élèves sont venus me voir et inspecter les lieux de l’incident. »

 

L’objet a décollé très rapidement et a disparu. L’évènement semble avoir duré 15 minutes. La journée terminée, les parents d’élèves se posent des questions quand leurs enfants leur racontent ce qu’ils ont vu.

 

Plusieurs élèves furent interrogés par Cynthia Hind (ufologue africaine) en présence de Colin Mackie, directeur de l’école. Je peux vous assurer que les élèves n’auraient jamais osé raconter des sottises en présence du directeur de l’école, qu’ils craignent par dessus tout, dira-t-elle.

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