"Si le président leur avait demandé de lancer [les bombes], ils n'auraient pas pu le faire."
L'ancien sénateur américain Harry Reid - connu pour avoir mis en place le programme secret AAWSAP (Advanced Aerospace Weapon Systems Applications Program) au sein du ministère de la défense pour étudier les OVNI et les phénomènes aériens inexpliqués (UAP) - apparaît dans un documentaire récemment publié sur les dissimulations d'OVNI par les gouvernements du monde entier.
Dans ce cas, Reid fait référence aux nombreux témoignages de militaires travaillant sur des sites de missiles nucléaires qui ont vu des OVNI et à certaines interférences réelles des OVNI, y compris des arrêts complets des systèmes de lancement, qui ont entraîné la crise de sécurité que Reid décrit dans une bande-annonce du documentaire.
"Incluant des témoignages choquants, jamais vus auparavant, de hauts responsables gouvernementaux et militaires, d'astronautes de la NASA, et des images fascinantes, le film, qui arrive à point nommé, révèle les incursions de l'UAP dans les installations d'armes nucléaires et les événements monumentaux qui sont à l'origine de la récente divulgation par le NY Times de vidéos sur les OVNI et du programme OVNI classifié du Pentagone. Fournissant la preuve évidente que l'humanité n'est pas seule dans l'univers, le sénateur Harry Reid déclare que "le phénomène rend l'incroyable crédible".
Le directeur James Fox est connu pour ses films "OVNI : 50 ans de déni" et "Je sais ce que j'ai vu", et le nouveau film "Le phénomène" devrait s'appuyer sur cette base de recherche et d'exposition aux OVNI - en particulier les OVNI qui auraient perturbé les opérations des installations d'armes nucléaires.
Un de ces incidents a été rapporté par le capitaine David D Schindele, commandant de l'équipage du lancement intercontinental de missiles balistiques Minuteman I à la base aérienne de Minot dans le Dakota du Nord. En 1966, après avoir vu des OVNI autour de la base, 10 ICBM sont soudainement passés en état d'alerte et n'ont pu être lancés qu'après avoir été réinitialisés.
Schindele dit qu'il en a informé la chaîne de commandement, mais lui et les autres personnes qui ont vu les OVNI ou l'arrêt inexpliqué, ou les deux, ont reçu l'ordre de ne jamais en parler à personne pour le reste de leur vie. Schindele ne l'a pas fait - jusqu'à ce qu'il mentionne l'incident dans une interview en 2010, puis de manière très détaillée dans son livre de bord en 2017.
"Personne n'a besoin de s'entendre sur la raison de sa présence, mais ne devrions-nous pas au moins dépenser un peu d'argent pour étudier ce phénomène ? Ne devrions-nous pas étudier les choses ? La réponse est oui. Et c'est tout ce dont il s'agit. Et pourquoi le gouvernement fédéral, pendant toutes ces années, a étouffé l'affaire, a mis des plaquettes de frein sur tout, l'a arrêtée. Je pense que c'est très, très mauvais pour notre pays."
Harry Reid a longtemps été un partisan - tant en public qu'en privé - de la divulgation des OVNI et des extraterrestres par le gouvernement américain, et a laissé entendre qu'il y avait de véritables preuves matérielles cachées après la publication et la confirmation des récentes vidéos de rencontres d'OVNI avec des pilotes militaires.
Lorsqu'on lui demande à quelles "affaires" ou autres observations confirmées d'OVNI il fait référence, Reid répond que "la plupart" n'ont pas vu la lumière du jour.
Il y a eu des rencontres entre des pilotes militaires et des OVNI depuis qu'il y a des pilotes militaires, et beaucoup peuvent finalement s'expliquer par des erreurs d'avions, des anomalies d'équipement, une mauvaise visibilité et d'autres causes. Cela ne les couvre pas tous, mais ce à quoi Reid fait référence sont des cas particuliers concernant les missiles et les armes nucléaires - une des raisons principales de la guerre froide avec l'Union soviétique. Et la rencontre du capitaine Schindele n'est pas la seule - American Military News révèle que Robert Hastings, dont Schindele a parlé pour la première fois en 2010, affirme avoir entendu parler d'au moins 120 anciens militaires américains qui ont vu des OVNI voler autour d'installations d'armes nucléaires et/ou désactiver des équipements. Qu'il s'agisse d'extraterrestres, d'un pays étranger, de saboteurs locaux ou d'autre chose, il s'agit d'un risque pour la sécurité qui devrait déjà être traîné en plein jour.
Harry Reid continura-t-il à travailler pour la divulgation ? Il convient de rappeler qu'il est revenu sur ses commentaires concernant le fait que le gouvernement aurait déjà récupéré des matériaux étrangers.
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