Ovnis : les cas les plus mystérieux en Isère, Ardèche, Drôme et Vaucluse

À la fois étranges et bien décrits par les témoins, ce sont les phénomènes aérospatiaux non-identifiés les plus mystérieux du secteur qui va des Alpes, à la montagne ardéchoise, du Léman à la Provence. Découvrez dans notre carte ces Ovnis et phénomènes inexpliqués, issus des dossiers du Geipan.

 

La photo du site d'apparition d'une étrange boule lumineuse en Ardèche, les croquis d'objets ou d'apparitions inexpliqués en Isère et dans la Drôme…

 

Ces cas d'observation de phénomènes aérospatiaux non-identifiés, ou PAN, sont parmi les plus mystérieux en Rhône-Alpes. Documents Geipan

 

Avoir les yeux tournés vers les étoiles, l’époque s’y prête. L’actualité est rythmée par les nouvelles venues du cosmos : Thomas Pesquet qui débute un deuxième séjour dans la Station spatiale internationale, les trois missions sur Mars emmenées par les Etatsuniens, les Chinois et les Emiratis, l’odyssée technologique de SpaceX, et même, plus près de nous, une météorite observée dans le Sud de la France le 23 avril dernier…

 

Théâtre des plus grandes questions scientifiques et des plus larges phantasmes, l’espace et le ciel restent des lieux de mystère. Et quand cet Inconnu rejoint la vie de tous les jours, là, à côté de chez vous, la rencontre peut s’avérer étonnante.

 

[Podcast] Entretien avec Roger Baldacchino, responsable du Geipan : « Donner une réponse au témoin »

 

Le Geipan : recueillir, analyser, faire connaître les « PAN »

 

 

Depuis 1977, un service du CNES recense et analyse les phénomènes aérospatiaux non identifiés (ou PAN, terme que nous privilégierons à « Ovnis »). Basé à Toulouse, le Groupe d’étude et d’informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés, le Geipan, est une petite équipe qui œuvre à décrypter ces rencontres de Monsieur Tout-le-monde avec des manifestations a priori étranges, et de rendre publics ses résultats.

 

Le Geipan a recueilli dans son histoire des milliers de témoignages, pour près de 2.900 cas analysés. Plus de la moitié ont été élucidés. Il est vrai qu’une fois retirés les observations déformées du soleil ou de la lune, les phénomènes météorologiques rares, les passages d’astéroïdes ou de satellites humains, les ballons stratosphériques ou des lanternes thaïlandaises, voire même les oiseaux ressortant flous sur une photographie… on voit beaucoup plus clair dans le brouillard.

 

Mais parmi les phénomènes qui prêtent encore à question, il en est qui restent largement inexplicables, tout en ayant été bien décrits. Cette infime partie des cas, 3,5% du total, sont les plus mystérieux. Ce sont les cas de catégorie « D ».


Les différentes catégories de cas

 

Le Geipan classe les PAN en quatre catégories, en fonction du degré d’explication du phénomène.

 

Les catégories A sont tout à fait expliquées.

 

Pour les observations de catégorie B, l’hypothèse d’explication que propose le Geipan est « considérée comme très probable ».

 

Les dossiers classés C manquent d’informations fiables permettant de mener l’enquête. Les récits ne pas assez détaillés, les circonstances restent floues.

 

Les cas D, eux, reposent sur des témoignages qui ont le mérite d’être « consistants » : ils sont précis, parfois corroborés par différentes sources, le témoin et sa parole sont fiables. Mais les informations qu’a pu recueillir le Geipan ne permettent pas d’apporter une explication au phénomène qui a été observé.


E.T. es-tu là ?

 

Au risque d’en décevoir certain, classer un cas de PAN en catégorie D ne signifie pas que l’on a affaire à une manifestation extraterrestre… Un cas D signifie la plupart du temps que les informations manquent pour pouvoir caractériser le phénomène.

 

Parfois, le temps peut aider à faire la lumière sur l'inexpliqué, grâce au renfort de nouvelles technologies. Des anciens cas mystérieux sont fréquemment rouverts par le Geipan, conduisant parfois à un éclaircissement des faits. L’histoire, en 1978, d’une boule lumineuse tournoyant autours d’une montagne à La Mure, en Isère, et aperçue par deux témoins distincts, est passé en 2019 de cas D à B à la faveur d’une relecture du dossier : les deux voisins avaient vraisemblablement assisté à une manifestation météorologique très rare, un PLOT, pour Phénomène lumineux orageux transitoire.

 

Malheureusement, tous les dossiers et surtout les plus anciens, ne disposent pas de données à même de lever tous les doutes. Et donc, ceux-ci subsistent, à raison !

 

Huit cas D du Léman au Luberon

 

Nous vous proposons dans cette carte les cas qui restent les plus mystérieux selon la catégorisation du Geipan, dans la zone de diffusion du Dauphiné Libéré et de Vaucluse Matin.

 

Profitant de la mise en ligne, en février, du nouveau site Internet du Groupe d’étude, nous avons recherché tous les cas D du Léman au Luberon : ils sont huit et se concentrent en Isère, Ardèche, Drôme et Vaucluse.

 

Cliquez sur les différents cas, ou bien faites défiler les pages avec les flèches sur les côtés.

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