Connecter les trous noirs
Les trous de ver sont un concept fascinant de la physique qui postule des passages reliant deux points différents de l’espace-temps – généralement des trous noirs – entre eux.
Pensez à « Interstellaire » ou « Event Horizon ». Ces trous de ver pourraient permettre à une personne de sauter dans un trou noir et d’émerger dans une galaxie totalement différente, dans une partie totalement différente de l’univers.
Malheureusement, la plupart des principales hypothèses concernant les trous de ver suggèrent qu’ils s’effondreraient dès leur formation en raison de leur instabilité. Cependant, une nouvelle théorie, qui devrait être publiée dans le Journal of Modern Physics D, affirme qu’en réalité, les trous de ver peuvent rester suffisamment stables pour que des objets puissent y entrer d’un côté et en sortir de l’autre.
La métrique des trous de ver
La théorie de Pascal Koiran, informaticien de l’École normale supérieure de Lyon, s’appuie sur la métrique d’Eddington-Finkelstein pour décrire les mouvements des objets dans et autour d’un trou de ver. Cette métrique diffère de la métrique de Schwarzschild, plus souvent utilisée, qui s’effondre dès qu’un objet atteint l’horizon des événements, c’est-à-dire le point où aucun objet ne peut échapper à l’attraction d’un trou noir, selon l’article de LiveScience sur les travaux de Koiran.
Cependant, en utilisant la métrique d’Eddington-Finkelstein, Koiran a pu simuler mathématiquement la trajectoire d’un objet dans un trou noir et à travers un trou de ver au lieu de se briser à l’horizon des événements.
Bien sûr, cela ne signifie pas nécessairement qu’en sautant par n’importe quel trou noir, vous traverserez l’univers. Cependant, cela pose une théorie très intéressante qui montre que les trous de ver ne s’effondreraient pas instantanément dès qu’ils sont créés.
Nous ne nous y risquerions probablement pas, et attendrions simplement qu’une startup crée un moteur de distorsion.
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