Météorite ou vaisseau spatial ? Un astrophysicien veut en avoir le coeur net

 

L’astrophysicien Avi Loeb envisage de monter une expédition pour rechercher une météorite mystérieuse tombée dans l’Océan Pacifique en 2014, baptisé CNEOS 2014-01-08 . 

 

L’US Space Command, la branche de l’armée américaine en charge des opérations spatiales, l’a confirmé le 7 avril : la météorite qui a traversé le ciel le 8 janvier 2014 avant de disparaître dans l’océan Pacifique au nord-est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée ne venait pas de notre Système solaire.

Ce sont les astrophysiciens Amir Siraj et Avi Loeb qui sont parvenus à cette conclusion, en analysant la vitesse de l’objet, estimée à 60 km/s, et sa trajectoire très particulière qui ne décrivait pas une orbite autour du Soleil.

Depuis cette annonce, Avi Loeb se prend à rêver. L’astrophysicien est déjà connu pour avoir étudié l’astéroïde Oumuamua , premier objet interstellaire détecté dans notre proche banlieue en 2017. Il avait à l'époque stupéfié la communauté scientifique en avançant l’hypothèse qu’il pouvait s’agir d’un engin artificiel, peut-être une voile solaire. 

 

Et, fidèle à sa marotte, Avi Loeb estime dans un article publié par The Debrief que la météorite CNEOS 2014-01-08 pourrait recéler des secrets extraordinaires:

 

«La découverte de cet objet interstellaire amènerait la science à de nouvelles frontières, écrit-il, car la question fondamentale est de savoir si sa composition pourrait être artificielle, ou mieux encore, s’il pourrait contenir des traces d’une technologie extraterrestre.»

 

Pour le savoir, il n’y a qu’une seule solution : il faut partir à la recherche de cet étrange objet tombé dans une zone assez précise de dix kilomètres carrés où l'on serait en mesure de le détecter avec un électro-aimant.

 

L’astrophysicien appelle donc à monter une expédition digne de Tintin dans «l’Etoile mystérieuse» :

«Mon rêve est d’appuyer sur les boutons d’un engin fonctionnel fabriqué ailleurs que sur notre planète.»

Et pour ce faire, Avi Loeb a un argument de poids :

 

«Il couterait des milliards, si tant est que ça soit réalisable, d’envoyer une sonde vers un astéroïde en provenance d’un autre système stellaire. Mais nous avons la chance d’en avoir un fragment presque sous la main sous la surface de l’océan.»

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