Les analyses de débris extraterrestres : Garry Nolan, scientifique nobélisable enquête

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arry Nolan est un immunologiste américain travaillant à l'université de Stanford. Il est candidat au prix Nobel de médecine et a été récompensé par plus d'une douzaine de prix. Depuis quelques mois, Garry Nolan parle ouvertement de son travail d'analyses de débris extraterrestres.

 

Analyses faites sur des matériaux OVNIs

 

En plus du travail sur les victimes témoins d'OVNIs, le professeur a pu analyser des débris d'OVNIs :

« Oui, j'ai travaillé sur des matériaux « revendiqués » d'OVNI.

J'ai fait des analyses de deux types de matériaux qu'on m'a fourni. Ces matériaux sont accompagnés de toute une chaine d'indices qui laissent penser qu'ils sont non-terrestres.

Ce ne sont pas des simples cailloux ramassés au bord de la route. Ce sont des matériaux qui ont été soit « expulsés » d'OVNIs sous forme dur ou en fusion soit qui ont explosé.

Ce sont surtout des métaux. Pour les analyser, on utilise la technique d'analyse de spectrométrie de masse.

Ces analyses permettent de connaître les éléments présents dans ces métaux ainsi que les différents isotopes qui les constituent et leur quantité. Certaines analyses sont intéressantes. Sur un des matériau que nous avons analysé, les rapports isotopiques du magnésium présent étaient beaucoup trop élevés. On n'arrive pas à comprendre pourquoi. Cela ne prouve rien à part que cela a été fabriqué par un procédé industriel.

Cela a été conçu, ce n'est pas naturel.

La question suivante est de savoir pourquoi cela a été conçu ?

Sur terre, les isotopes servent à faire des bombes, pour traiter le cancer et entre dans la composition de billets de banque. Pourquoi concevoir ce métal et le déposer sur une plage au Brésil ? »

 

Des échantillons de l'OVNI d'Ubatuba

 

En évoquant des débris sur une plage du Brésil, tout passionné d'OVNIs sait à quelle observation le scientifique fait allusion :

« Oui, ce sont des échantillons de l'observation dite « Ubatuba » au brésil. En 1957, un pécheur a observé un objet volant relâcher quelque chose.

Ce sont des morceaux de magnésium mélangés avec un autre matériau. On a prélevé deux échantillons sur ce matériau.

L'un d'eux avait un rapport isotopique de magnésium normal. Le second échantillon avait un rapport isotopique de magnésium beaucoup trop élevé. Comme s'il y avait un contrôle interne des parties du matériaux afin d'élever ou non le rapport isotopique.

Deux questions se posent alors. Est-ce un canular ? Il est techniquement possible de concevoir ce matériau mais cela couterait plusieurs dizaines de milliers de dollars rien que pour l'échantillon que j'ai analysé. Et pourquoi jeter un matériau aussi cher sur une plage en espérant qu'un jour une personne tombe dessus et décide de l'analyser ? »

 

 

Pour le scientifique, même si ces résultats sont intrigants, il ne sont en aucun cas une preuve de l'existence d'extraterrestres :

 

« Je ne sais pas quoi faire de ces résultats. Je peux juste dire que c'est très intéressant. Est-ce une preuve suffisante pour affirmer que c'est extraterrestre ? Bien sûr que non mais mon travail est d'analyser ces matériaux et de rendre les résultats publics en espérant que quelqu'un d'autre saura ce que c'est ».

 

Présent depuis plus d'une décennie dans les milieux sérieux de l'ufologie, le professeur avoue penser qu'il existe bien du matériel exogène présent sur terre :

« Est-ce qu'un gouvernement est en possession de quelque chose d'extraterrestre qui est bien plus impressionnant que tout ce qu'on a vu jusqu'à présent ? Je n'ai personnellement jamais rien vu mais si je crois des personnes qui n'ont aucun intérêt à me mentir, alors oui ».

 

Le monde scientifique doit travailler sur la thématique OVNI

 

Le docteur Nolan confie que la communauté sait parfaitement qu'il existe un phénomène difficile à comprendre mais que peu osent l'avouer en public :

« Je donne des conférences dans de grandes écoles et universités qui sont souvent suivies par un dîner. A chaque repas, le sujet est évoqué et à chaque fois des personnes présentes à table avouent que le sujet les intéresse ou qu'ils ont été témoins de quelque chose d'étrange. D'autres viennent me voir après le repas en privé pour me raconter ce qu'ils ont vu. Le nombre de scientifiques qui savent qu'il y a quelque chose est beaucoup plus grand que la communauté scientifique ne le laisse entendre. »

 

 

Une méthode scientifique d'analyse du phénomène OVNI

 

Afin de prendre au sérieux la recherche sur les OVNIs, le professeur de Stanford prône une méthodologie d'approche scientifique :

« Je ne suis pas forcément très intéressé par les observations anciennes car il y a des données manquantes, des données classifiées ou de la désinformation. Je suis plus intéressé par la collecte de données récentes et de leur étude avec une méthodologie scientifique afin de convaincre d'autres scientifiques que toutes ces données sont réelles mais je ne peux en aucun cas apporter de conclusions sur ce phénomène.

 

Il y a des données scientifiques sur les PANs et cela va à l'encontre de la science de ne pas analyser ces données. Je travaille avec des personnes qui étudient les PANs scientifiquement depuis très longtemps, tous pensent que ces PANs ne proviennent pas de notre planète. Mais tant que je n'ai pas vu de mes propres yeux une technologie incompréhensible ou le corps d'un extraterrestre, je resterai sceptique sur le fait que cela ne provienne pas de notre monde mais cela n'empêche pas d'enquêter sur le sujet ».

 

Un véritable écosystème se met en place pour l'étude d'OVNIs

 

 

Grâce au travail d'anciens hauts dirigeants de l'administration américaine, un effort a été fait afin de récupérer le sujet des OVNIs et d'en légitimer son étude :

 

« Un certain nombre de personnes crédibles dédient leur travail au phénomène des PANs. Les efforts de Lue Elizondo, Chris Mellon, et bien d'autres au sein de l’administration dont ont ne connaitra jamais le rôle essentiel qu'ils ont pu avoir sur cette thématique, ont permis de donner une crédibilité afin que d'autres personnes venues d'autre horizons puissent travailler sur le sujet sans craindre que cela porte atteinte à leur carrière. On peut prendre pour exemple l'Association nationale des ingénieurs aérospatiaux qui a créé un comité sur le sujet ou la Nasa qui étudie les PANs. Pourquoi ? Car il y a des données. C'est de la science. Les scientifiques doivent s’intéresser aux choses qu'ils ne comprennent pas et garder toutes les hypothèses ouvertes. Maintenant que le gouvernement a officialisé l'existence des OVNIs, de nombreux scientifiques se sentent enfin autorisés à évoquer le sujet et à vouloir l'étudier. L'autre aspect primordial pour que l'étude des OVNIs se développe est que des financements et des budgets au niveau universitaire commencent à être alloués à ce thème. Tout un écosystème commence à se mettre en place afin que le sujet devienne un vrai sujet d'étude ».

 

Gary Nolan apporte une caution scientifique à la thématique OVNI. Son professionnalisme est reconnu dans le monde scientifique. Sa parole apporte de la crédibilité au débat OVNI. Prônant une approche scientifique, il contribue à attirer d'autres scientifiques afin d'étudier rigoureusement le phénomène en se basant sur des données.

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